English
[Traduction en français plus bas ou ci-contre]
“Nafas-e Ushanin”, which I’ve chosen to signify 'Breath of Dawn', embodies a lineage rich in symbolism and history, rooted in ancient Iranian civilization. The Avestan era, marked by Zoroaster's teachings, laid the foundation of a spirituality where light plays a central role, symbolizing wisdom, purity, and the eternal battle against darkness. In this tradition, dawn is not just the start of the day but also signifies the triumph of light over darkness, a daily rebirth of strength and hope.
Iranian poetry, through the ages, has continued to resonate with these themes, weaving through words an unbreakable link between humanity and the cosmos. Beauty, whether internal or external, is often depicted as a light to be revealed, an aura that transcends appearances. Sensuality is celebrated as an expression of life’s vitality, a force that animates the world.
“Nafas-e Ushanin” thus becomes a metaphor for the goddess of dawn, who, with infinite grace, dispels the shadows of night to unveil the world's strength, beauty, and sensuality. She is the first breath that infuses life, awakening nature and slumbering souls.
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Rumi wrote:
Rumi wrote:
"The dawn has secrets to tell you. Don't go back to sleep."
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"Nafas-e Ushanin" symbolizes both my artistic and personal journey. Originating from Iran, during a time marked by political upheaval and war, my early childhood was relocated to France, a land of refuge and new beginnings. Alongside a professional life as an engineer, my artistic journey unfolded – first on the theater stages, then in front of and behind the camera, sometimes lending my voice in a dubbing studio, or alone, seated at a desk writing cinematic scripts, and finally, behind the lens of a camera. Each phase has been a rebirth, a renewal in my quest for expression.
Through photography, I seek to paint not only the visible beauty but also the invisible essence that radiates from my subjects. More than a project, it is a spiritual quest to grasp the aura that surrounds us.
In "Nafas-e Ushanin," each image, rich in metaphors, reveals the hidden truths of the soul.
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Hafez wrote:
Hafez wrote:
"The dawn has lifted the veil of the night, in hope that the face of the beloved would appear in broad daylight."
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"Nafas-e Ushanin" starts with allegorical photographs taken during my travels around the world, whether they emerge from natural majesty, urban tumult, vegetal delicacy, spiritual tranquility, or the mechanical coldness of human creation. These inspirations embody an energy, a breath that I delicately place upon faces and silhouettes, like ink on a curled and pure parchment.
In this series of works, skin, flesh, bones, and expressions are adorned with the hues of dawn, like a landscape vibrantly renewed by the day's caress. Beyond their digital and virtual existence, my works aspire to a more human and tangible resonance. They demand physical interaction to be fully appreciated.
By hand-applying an acrylic varnish on each copy, I invite a unique tactile and visual exploration. Thus, each copy whispers its secret, testifying to my commitment to tell stories celebrating the child, the woman, and the man within each of us.
Français
« Nafas-e Ushahin » sont deux mots que j’ai voulu associer pour évoquer le ‘Souffle de l’Aube’. Ils s’inscrivent dans une lignée riche de symbolisme et d’histoire, puisant leurs racines dans l’ancienne civilisation iranienne.
L’époque avestique, marquée par les enseignements de Zoroastre, a posé les premières pierres d’une spiritualité où la lumière joue un rôle central, symbolisant la sagesse, la pureté, et le combat éternel contre les ténèbres. Dans cette tradition, l’aube n’est pas seulement le début du jour, mais aussi l’annonce d’une victoire de la lumière sur l’obscurité, une renaissance quotidienne de la force et de l’espérance.
La poésie iranienne, traversant les âges, a continué d’échoir à ces thèmes, tissant à travers les mots le lien indissoluble entre l’humain et le cosmos. La beauté, qu’elle soit intérieure ou extérieure, est souvent dépeinte comme une lumière à révéler, une aura qui transcende les apparences. La sensualité, quant à elle, est célébrée comme une expression de la vitalité de la vie, une force qui anime le monde.
« Nafas-e Ushahin » devient ainsi une métaphore de la déesse de l’aube, celle qui, dans son infinie grâce, dissipe les ombres de la nuit pour révéler la force, la beauté, et la sensualité du monde. Elle est le premier souffle qui insuffle la vie, réveillant la nature et les âmes en sommeil.
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Rumi a écrit :
Rumi a écrit :
"L’aube a des secrets à te dire. Ne retourne pas dormir."
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"Nafas-e Ushanin" symbolise à la fois mon voyage artistique et personnel.
Originaire d'Iran, à une époque marquée par les remous politiques et la guerre, ma jeune enfance s'est vue transposée en France, terre de refuge et de nouveaux départs.
En parallèle à une vie professionnelle d’ingénieur, mon parcours artistique s'est déployé – d’abord sur les planches d’un théâtre, puis devant et derrière la caméra, parfois à prêter ma voix dans un studio de doublage, ou encore seul, attablé à écrire des scénarios cinématographiques, et enfin, derrière l'objectif d'un appareil photo. Chaque étape a constitué une renaissance, un renouveau dans ma quête d'expression.
À travers la photographie, je cherche à peindre non seulement la beauté visible mais aussi l'essence invisible qui émane de mes sujets. Plus qu'un projet, c'est une quête spirituelle pour saisir l'aura qui nous entoure.
Dans "Nafas-e Ushanin", chaque image, riche en métaphores, révèle les vérités cachées de l'âme.
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Hafez a écrit :
"L'Aube a levé le voile de la nuit, dans l'espérance que le visage de l'aimé m'apparaisse en plein jour."
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"Nafas-e Ushanin" débute par des photographies allégoriques prises lors de mes voyages à travers le monde, qu'elles émanent de la majesté naturelle, du tumulte urbain, de la délicatesse végétale, de la quiétude spirituelle, ou encore de la froideur mécanique de la création humaine. Ces inspirations incarnent une énergie, un souffle que je pose délicatement sur des visages et des silhouettes, à la manière d’une encre sur un parchemin gondolé et pur.
Dans cette série d’œuvres, la peau, la chair, les os, les expressions se parent des teintes de l'aube, tel un paysage vibrant constamment renouvelé par la caresse du jour. Au-delà de leur existence digitale et virtuelle, mes œuvres aspirent à une résonance plus humaine et tangible. Elles exigent une interaction physique pour être pleinement appréciées.
En appliquant à la main un vernis acrylique sur chaque copie, j'invite à une exploration tactile et visuelle unique. Ainsi, chaque copie murmure son secret, témoignant de mon engagement à raconter des récits célébrant l'enfant, la femme et l'homme en chacun de nous.